Le granule de connaissances
Le cœur du granule est
composé de deux parties, les prémisses et les conclusions, ce qui rappelle les
règles de production des systèmes experts. La relation d'implication entre ces
deux composants peut être différenciée suivant : obligation,
recommandation, possibilité, négation et risque.
Prémisses et conclusions
sont un ensemble de phrases reliées par des ET. Une phrase est formée d'un
thème (ce dont on parle), d'un prédicat (ce qu'on en dit) avec entre ces deux
composants, une relation métier. La phrase peut ne comporter que le thème. Le
thème, unique dans une phrase peut être associé à plusieurs prédicats. Thème et
prédicat sont des syntagmes de l'ontologie. D'un granule, on peut faire
référence à un autre granule, en s'assurant qu'une simple extension
(réécriture) du premier granule ne suffit pas. La référence ne s'applique
qu'aux prémisses.
Le granule comporte aussi la
définition d'un univers, et d'un modèle de cet univers ce qui permet d'assigner
des valeurs numériques à certaines grandeurs et de faire ainsi des
comparaisons. L'ensemble des concepts présents dans un granule forme cet
univers du granule (appelé aussi signature), et les informations relatives aux
individus afférents à ces concepts sont comprises dans ce modèle d'univers :
informations numériques pour certaines grandeurs, cardinalité ou équivalence
entre concepts.
D'autres éléments
informatifs sont aussi attachés à chaque granule. Les références des textes
dont est issu le granule, le fragment de texte initial, la date de création,
l'auteur, et d'autres éléments qui facilitent son maniement.
En adoptant le granule de
connaissance comme représentation de la connaissance, le projet MKD vise à
Lors de la mise en forme du
granule une recherche des granules voisins est faite (comparaison de signatures
de granule), et un choix entre
Ce choix garantit l’unicité
de la connaissance stockée tout en sauvegardant les références des différentes
sources où elle a été trouvée.
La continuité sémantique mise en
oeuvre va de la possibilité de décrire un simple concept dans l’ontologie, et
grâce au formalisme du granule qui est un élément fortement associatif, de
décrire aussi une situation très compliquée, comme un projet d'ouvrage par
exemple. Le glissement sémantique est contenu dans l'ontologie construite sous
forme d’arbres, ce qui permet de définir des voisinages et des distances sémantiques
qui seront utilisés à la fois pour la construction du granule et pour
l'élargissement automatique des questions.