Béton coffré
Le béton coffré est certainement le matériau que chacun d'entre nous connait le mieux. Son application dans le cas des tunnels tient essentiellement dans la conception des revêtements des tunnels.
Il permet d'ontenir un niveau de finition agréable à l'utilisateur. Mais son utlisation ne se limite pas qu'aux côtés esthétiques. Il a également et surtout un rôle de soutient de la voûte du tunnel.
On peut mentionner déjà que pour la constitution du revêtement, le béton coffré, d'une manière générale, n'est pas armé. On se contente parfois d'armer localement certaines zones du revêtement (jonction radier-piédroit, radier) lorsque les calculs laissent entrevoir des contraintes de traction et de cisaillement notables. Seuls les zones de franchissement d'accidents ou de zones singulières (gonflement, trop faible couverture, ...) demande l'utilisation d'une section complètement armée.
Types de béton coffré Caution
béton usuel
On passera rapidement sur les compositions du béton tant celles- ci sont diverses en mentionnant que le guide du béton coffré en tunnel publié par le CETU en 1983 précise les règles de formulation et les conditions de mise en oeuvre d'un tel béton. Le béton le plus utilisé est le plus souvent de classe B28 à B32.
On comprendra facilement que la recherche d'une bonne maniabilité du béton frais est nécessaire pour obtenir un bon remplissage du coffrage.
Le béton coffré est certainement le matériau que chacun d'entre nous connait le mieux. Son application dans le cas des tunnels tient essentiellement dans la conception des revêtements des tunnels.
Il permet d'ontenir un niveau de finition agréable à l'utilisateur. Mais son utlisation ne se limite pas qu'aux côtés esthétiques. Il a également et surtout un rôle de soutient de la voûte du tunnel.
On peut mentionner déjà que pour la constitution du revêtement, le béton coffré, d'une manière générale, n'est pas armé. On se contente parfois d'armer localement certaines zones du revêtement (jonction radier-piédroit, radier) lorsque les calculs laissent entrevoir des contraintes de traction et de cisaillement notables. Seuls les zones de franchissement d'accidents ou de zones singulières (gonflement, trop faible couverture, ...) demande l'utilisation d'une section complètement armée.
bhp
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bap
Béton autoplaçant, une nouvelle voie.
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fabrication
en centrale (BPE)
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sur chantier
Mise en place du béton coffré Caution
 
Le béton comme empilement fluide
 
Toutes les eaux ne peuvent être eau de gâchage
Pour évaluer l’aptitude d’une eau à être employée, différents critères sont à satisfaire :
chimiques (dosage des chlores, sulfates)
mécaniques (comparaison des cinétiques de prise et de durcissement mortiers, l’un gâché avec une eau potable, l’autre avec l’eau envisagée).
Dans tous les cas, l’eau potable satisfait les critères précédents et peut être employée. Attention aux eaux de recyclage, variables en composition.
 
Les rôles de l’eau
L’eau est certainement le constituant des bétons le plus délicat à aborder. En effet, elle agit de façon antinomique sur les deux propriétés essentielles que sont la consistance et la résistance.
 
La consistance d’un béton traduit son aptitude à être transporté, à être mis en oeuvre et à remplir les coffrages en conservant toujours son homogénéité.
La résistance mécanique d’un béton est sa capacité à résister aux sollicitations mécaniques.
 
 
Notion d’air occlus
Le malaxage piège de l’air qui va rester dans le béton après sa mise en œuvre. Si la teneur en eau diminue, la manoeuvrabilité chute et la quantité d’air occlus augmente.
L’eau et l’empilement
L’eau interstitielle remplit les vides du squelette, mais aussi écarte les particules, d’autant plus que la surface spécifique est élevée.
Influence de la taille du plus gros granulat.
Suivant Caquot la porosité d’un empilement granulaire est proportionnelle à la racine cinquième de l’étendue granulaire ce qui montre que la teneur en eau, à consistances égales, varie en fonction de la granulométrie.
 
Consistance d’un béton à bautes performances
Les mécanismes de floculation correspondent à l’association des grains de ciment en « flocs » qui peuvent piéger de l’eau dans leur structure. Des adjuvants défloculants vont éviter cette floculation (forces de Van der Waals, tensions superficielles) et permettre à toute la quantité d’eau de jouer son rôle d’hydratation.
Influence de la défloculation
Un comportement visqueux apparaît pour le béton frais, (essai au cône peu satifaisant), et la compacité finale est augmentée (meilleure résistance).
Le ressuage correspond à la remontée de l’eau en surface du béton lorsque son agotation cesse. Avec un dosage en fines approprié le ressuage est bien diminué (l’eau reste associée aux fines particules) et la consistance est préservée.
 
 
Une microstructure optimisée du béton se traduit par une bonne résistance. L’ouvrabilité, indissociable de la notion de compacité, est une des clés de la réussite d’un béton performant.
 
pompage
vibrations
Bétons vibrés
NF EN 206-1
Voûtes :
béton très plastique à fluide
absence de ségrégation et de ressuage
bétons pompables et serrés par vibration  [ externe ]
bétons à exothermie contrôlée
béton éventuellement résistant au Gel ou Gel + Sel
Piédroits
béton plastique à fluide
absence de ségrégation et de ressuage
bétons pompables et serrés par vibration
béton généralement résistant au Gel ou Gel + Sel
Glissières
béton ferme riche en mortier (affaissement maîtrisé)
bétons extrudables et mis en place par forte vibration
béton généralement résistant au Gel + Sel
Spécialement pour tunnels
  •   bétons  dont les classes de résistance peuvent évoluer
de C25/30 à C50/60
  • bétons fermes à fluides suivant les emplois
  • bétons à exothermie généralement limitée (voûtes)
  • bétons souvent résistants aux agressions du gel et du sel (zone de montagne)
  • béton à maturité rapide ( voûte)
  • qualité d’aspect des parements maîtrisée
coffrage