Les deux techniques
de projection sont donc :
Par voie
sèche :
le
procédé par voie sèche
(extrait de
l'ouvrage Block theory and its
application)
-
La vitesse de
projection du mélange sur la surface est élevée :
bonne adhérence du béton sur le
support.
-
Seule la
quantité d’eau nécessaire à
l’hydratation du ciment est ajoutée à la sortie de
la buse : le rapport E/C reste faible, ce qui limite le retrait du
béton.
-
Les
rebondissements provoquent des pertes importantes (de 25 à 40
% du mélange).
-
Il y a
production de poussière lors de la projection : celle-ci peut
être réduite si on utilise la voie sèche avec
prémouillage.
Par voie mouillée :
le
procédé par voie
mouillée
(extrait de l'ouvrage
Block theory and
its application)
La propulsion du
mélange mouillé est assurée soit par air
comprimé (le flux est dilué), soit par action
d’une pompe à béton (le flux est dense). La
vitesse de projection relativement faible donne lieu à
plusieurs avantages :
-
Faible pollution
: peu de poussière.
-
Réduction
des rebondissements : moins de pertes.
-
Dosage en eau
plus précis : automatisation possible de la
méthode.
-
La
compacité et l’adhérence du béton en place est
moins satisfaisante qu’avec la voie
sèche.
-
Le silicate de
soude (accélérateur) doit être utilisé dans des
proportions plus importantes : diminution des caractéristiques
du béton qui ne peut être compensée que par un
dosage plus important en ciment.
Il est
recommandé d’effectuer des mouvements elliptiques lors
de la projection du béton :
Mouvement
recommandé pour la mise en place du béton
projeté
(extrait de l'ouvrage Block theory and its
application to rock engineering)