MOT
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DEFINITION
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ACIDE
SULFURIQUE
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Présent, entre autres, dans les
précipitations polluées par les fumées industrielles
Provoque une corrosion généralisée. (toiture par
ex.)
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ACIER
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Alliage principalement de fer et de carbone
– utilisé dans la construction par ex, dans les
armatures du béton , la construction métallique, les
tuyauteries sanitaires, etc
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AERATION DIFFERENTIELLE
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Le milieu
atmosphérique n'est pas homogène. La concentration en
oxygène diffère en fonction de plusieurs facteurs. Il se
crée de véritables piles électriques qui
entraînent une oxydation entre les zones électriquement
positives et négatives.
Si l'on fait disparaître une goutte d'eau
stagnant depuis quelque temps sur une surface métallique, on
peut voir un cercle de rouille et une piqûre au
centre.
Sous le cercle de rouille, le métal est
intact ; si la rouille, qui absorbe l'humidité, n'est pas
enlevée immédiatement, une corrosion apparaîtra
rapidement.
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AGENT
CORROSIF
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ALLIAGE
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Produit de caractère métallique
résultant de l’incorporation d’un ou de plusieurs
éléments, métalliques ou non, à un
métal.
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ALUMINIUM
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Métal blanc brillant, léger, fond
à 660°C. est attaqué par la chaux et les solutions
diluées d’alcalis, il faut donc éviter son contact
avec béton et mortier. Attaqué aussi par les acides
faibles, dissous par les acides forts. Sous l’action de
l’eau, des pustules gélatineuses peuvent se former et
aboutir à une perforation.
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ANCRAGE
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Dispositif assurant la fixation d’un
élément de construction ( poutre, câble,
etc)
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ARMATURE
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Assemblage de pièces, généralement
métalliques, formant l’ossature, la charpente d’un
ouvrage ( ex dalle, chape)
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ARMATURES – RECOUVREMENT
DES
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Epaisseur de béton entre les armatures
(à l’intérieur du béton) et la surface
extérieure de l’ouvrage. Celle-ci doit être
suffisante pour éviter le phénomène de
carbonatation.(voir normes en vigueur mais au moins
30/40cm)
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CARBONATATION du béton
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Il s’agit de la neutralisation de
l’eau, contenue dans les pores du béton, partant de la
surface, par les substances acides de l’air (CO2,
SO2). Ce processus, lent, forme une limite entre
le béton alcalin et le béton non alcalin. La
carbonatation est une condition nécessaire pour la
corrosion des armatures métalliques contenues dans ce
béton.
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CAVITATION
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Corrosion localisée avec action
mécanique -Se manifeste par un bruit particulier dans
l’écoulement et provient du décollement du filet
liquide dans les endroits à forte accélération. Des
bulles gazeuses se forment et éclatent désagrégeant
rapidement le réseau cristallin du métal., engageant
l’abrasion de la surface des structures métalliques et
pouvant entraîner de graves corrosions. Cette attaque
mécanique laisse de petits creux en forme de coup de burin
dans le sens de l’eau.
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CHAINAGE
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Armature métallique destinée à
empêcher l’écartement des murs de construction en
maçonnerie – mise en place de cette
armature.
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CHLORURE
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Combinaison du chlore avec un corps autre que
l’oxygène ; en particulier sel de l’acide
chlorhydrique
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CHLORURE DE
SODIUM
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Particulièrement présent en
atmosphère marine (« sel »). Son action
corrosive est réelle même en très petite
quantité.
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COMPATIBILITE /
INCOMPATIBILITE
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Capacité ou incapacité des
matériaux à être en contact sans provoquer de
réactions néfastes.
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CONDENSATION
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Passage d’une vapeur à
l’état liquide ou solide-Les conduites peuvant être
sous l’influence d’une condensation doivent
être protégées par une peinture spéciale ou le
plus souvent par une isolation complète et étanche.
Attention, les bandages feutre, tresses de tissus, etc, retiennent
facilement l’humidité.
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CORROSION
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Du latin « correre » = ronger.
Dégradation progressive d’un matériau de
construction par l’action d’agents chimiques ou
électrochimiques inhérente à une humidité
agressive de l’air (pluies acides), respectivement de la
pollution de l’air et de l’eau.
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CORROSION FISSURANTE
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Localisée avec
action mécanique .Due à la contrainte
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CORROSION
AERIENNE
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Si l’air est humide ou que les structures
sont exposées à la pluie ou à la condensation, on
peut observer de graves dégâts par corrosion. Les
atmosphères contenant des vapeurs acides ou salines sont
particulièrement dangereuses car l’eau qu’elles
déposent est très corrosive.
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CORROSION BACTERIENNE
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La plus complexe. Bactéries les plus
couramment rencontrées : ferrobactéries,
bactéries sulfatoréductrices, sulfobactéries.
Paramètres intervenant : état du matériau,
composition du milieu, température(s), Ph, présence ou
non de lumière. Problème rencontrée dans
l’industrie alimentaire (lait –
huiles)
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CORROSION CAVERNEUSE
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CORROSION
CHIMIQUE
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Réaction entre le métal et un agent
corrodant (un acide ou un autre
électrolyte)
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CORROSION DE SURFACE
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CORROSION ELECTRO- CHIMIQUE
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CORROSION FROTTEMENT
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Localisée avec action mécanique. Ex.
dans les tuyaux en cuivre, avec le calcaire qui, dans certains cas,
fabrique du carbonate mixte de cuivre et calcium de couleur
bleu-vert nommé azurite.
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CORROSION GALVANIQUE
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L'association de deux métaux différents
dans un milieu électrolytique provoque une corrosion
galvanique. Le contact entre deux métaux produit un courant
électrique ; cette production de courant est due à
l'attaque (dissolution) d'un métal par l'autre. Le métal
dont le potentiel électrique est le plus faible est
attaqué (anode). L'autre résiste à la corrosion
galvanique. L'attaque est d'autant plus rapide que la
différence de potentiel est grande.
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CORROSION INTERCRISTALLINE
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Forme spéciale de corrosion sélective
intergranulaire se caractérisant par une progression
réticulaire dans le métal. Cette corrosion résulte
d’un appauvrissement des zones granulaires marginales, par
exemple en chrome par formation de précipitations riches en
chrome consécutivement à un traitement thermique ou
à une influence thermique
inappropriée.
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CORROSION PAR ATTAQUES
SELECTIVES
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Localisée sans action mécanique Concerne
presque exclusivement les alliages biphasés. A une certaine
température, la seconde phase dissout l’autre phase.
Ex : la « graphitisation » des fontes ou
en fait l’attaque de la fonte type GG25 par
l’oxygène renouvelé.
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CORROSION PAR COURANT VAGABOND
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Consécutive à la présence
d’installations électriques dans l’environnement
des pièces métalliques (souvent des
canalisations).
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CORROSION PAR
PILES
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Localisée sans action mécanique .
Juxtaposition de deux métaux en présence d’un
électrolyte 8 en général l’eau) –
ex : fer –cuivre.
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CORROSION PAR PIQURE
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Localisée sansactionmécanique -Corrosion
anodique dans une zone limitée qui produits des enfoncements
à la surface du métal. Peut apparaître si la surface
du métal est couverte d’une couche anticorrosive
présentant des défauts.
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CORROSION SOUS TENSION
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---par induction d’hydrogène, est
déclenchée par une combinaison d’efforts
mécaniques élevés de traction et de processus
localisés de corrosion électrolytique, pour autant
que soient réunis certaines conditions préalables
spécifiques telles qu’agent agressif concentré
approprié, température accrue, effort de traction
suffisamment élevé et sensibilité de
l’alliage.
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CUIVRE
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Métal de couleur rouge-brun, fond à
1083,4°C. Attaqué par l’acide chlorhydrique
dilué, plus résistant vis à vis de l’acide
sulfurique mais l’oxygène réduit fortement cette
qualité. Les eaux ordinaires n’attaquent pas le cuivre
mais il est important de contrôler la qualité des
soudures.(produits et techniques).
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EAU
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Inévitablement présente dans le domaine
de la construction. Peut avoir de multiples comportements par
rapport à son environnement, aux métaux dans lesquels
elle circule et vis-à-vis des matériaux
« construits » comme le béton et le
plâtre.
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EAU DE
CHAUFFAGE
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« Mêmes paramètres »
à respecter que eau sanitaire mais prise en compte de la
température. Au-delà de 50/55°C, l’eau
augmente son pouvoir corrosif- pH entre 8 et 10 , 9.3/9.4
conseillé. Rinçage parfait du réseau avant mise en
service.
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EAU
SANITAIRE
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Doit être consommable et en respect des
réglementations en vigueur. pH ne doit pas dépasser 8.5
– ajout possible de poly-phosphates alcalins ou liés
à un métal(Zn ou Ca) avec un dosage ne dépassant pas
5mg/l (en P2O5) ou 2mg/l pour les sels de
zinc. Ajout possible silicates alcalins alimentaires avec
dosage total maxi de 10mg/l exprimé en silicate. Installation
à surveiller de près.
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EFFET
JOULE
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Il se produit dans le cas de contact entre
matériaux homogènes, si ceux-ci sont parcourus par un
courant électrique, même très faible.L'effet Joule
entraîne un échauffement ponctuel de l'élément
métal en des points singuliers et donc génère un
courant électrique qui favorise la corrosion
électrochimique.
Si l'élément est sujet à des
différences thermiques (incontournables), le
phénomène est systématique et plus ou moins
amplifié.
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EFFET
SEEBECK
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Une différence de température, dans une
jonction, crée une différence de potentiel, donc elle
engendre un courant électrique.
Pour que la différence de potentiel se forme,
le circuit doit être composé de métaux
différents. Ces courants, en général très
faibles, ont un rôle important dans la corrosion
électrochimique ; en présence d'un électrolyte
(l'eau par exemple), le facteur temps, illimité, compense la
faiblesse du courant.
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ENTROPIE
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Grandeur qui permet d’évaluer la
dégradation de l’énergie d’un système.
Dans le cas présent : lorsque l’on mélange
deux ou plusieurs matériaux de base, on obtient que très
rarement la moyenne des performances de ces matériaux, mais
plutôt soit des performances supérieures à celles de
chacun des matériaux pris séparément, soit des
performances inférieures.
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ENVIRONNEMENT
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Ensemble des éléments physiques,
chimiques ou biologiques, naturels ou artificiels, qui entourent
l »objet »
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EROSION
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Attaque destructive des structures
métalliques par abrasion mécanique des métaux et de
leur couche protectrice. Est particulièrement dangereuse
avec des eaux chargées de particules minérales dures. Il
est donc important de rincer soigneusement les tuyauteries
après leur pose.
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FATIGUE
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Localisée avec action mécanique –
mélange de corrosions, assimilable à une corrosion
chimique sous contrainte.
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FLUIDE – MODIFICATION DU
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Introduction d’inhibiteurs de corrosion qui
forment essentiellement une fine couche de protection se
déposant sur les parois, mais pouvant aussi modifier un des
paramètres (ex le Ph) stoppant le processus réactionnel
de la corrosion.
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GALVANISATION
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Recouvrement d’une pièce
métallique par une couche de zinc à chaud, par
immersion dans un bain de zinc fondu.
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INHIBITEUR DE CORROSION
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Substance ou phénomène qui bloque ou
retarde le processus chimique ou physique de la
corrosion
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INTERFACE- MODIFICATION DE
L’
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Mise en place d’un produit entre le
métal et le liquide en circulation :.Ex : couche de
métallisation, de conversion, peintures et vernis,
matières plastiques, revêtements minéraux,
émaux et verres.
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ISOLATION
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Les conduites, en général, doivent
être soigneusement isolées pour éviter les
agressions provoquées par le contact avec des matériaux
pouvant démarrer une réaction chimique,
électrolytique ou électro- chimique. (lit de sable
lavé, matières bitumineuses, etc). les isolations sur
tuyauteries doivent être posées sèches sur des
tuyaux secs (voir condensation).sinon la corrosion se
développera sous l’isolation.
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METAL
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Corps simple, caractérisé par un
éclat particulier , dit éclat métallique, une
aptitude à la déformation, une tendance marquée
à former des cations et conduisant généralement bien
la chaleur et l’électricité.
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METAL -TRAITEMENT THERMIQUE OU MECANIQUE
DU
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Méthode de
lutte contre la corrosion
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METAL –COMPOSITION DU
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Sa modification peut
permettre de lutter contre la corrosion
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NICKEL
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Métal d’un blanc grisâtre,
brillant, fond à 1453°C. Très résistant aux
conditions atmosphériques courantes. Attaqué fortement
par acide nitrique, aussi par acide chlorhydrique, moindre
agression avec acide sulfurique. Se comporte bien dans l’eau
de mer.
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OXYGENE
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Dans le contexte de la corrosion, son comportement
est assimilé à celui d’un
métal.
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PASSIVITE
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Comportement inerte,
passif
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pH
ACIDE
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Nombre sans dimension du Potentiel hydrogène
caractérisant l’acidité du milieu. Dans ce cas le
pH est inférieur à 7
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PH ALCALIN ou BASIQUE
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Nombre sans dimension du Potentiel hydrogène
caractérisant l’alcalinité du milieu. Dans ce cas
le pH est supérieur à 7
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PLÂTRE
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Matériau résultant de la cuisson
modérée du gypse. Conjugué à une humidité
importante, ses attaques sont très corrosives pour le zinc et
le fer.
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PLOMB
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Métal d’un gris bleuâtre, fond
à 327,5°. Attaqué par l’eau de chaux, donc
éviter le contact avec les ciments et mortiers. Soude,
lessives savonneuses, liqueurs ammoniacales sont des dissolvants du
plomb. Peut être dissous par acide nitrique, attaqué par
acide chlorhydrique. Résiste à l’acide
sulfurique.
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RESISTANCE AU VIEILLISSEMENT
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RESISTANCE MECANIQUE
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SECTION
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Intersection
d’un volume avec un plan (section d’une barre
d’armature)
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SECTION
RESIDUELLE
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Ce qui reste de la
section d’origine après corrosion
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SILICATE DE
SOUDE
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SULFURE
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Sel de l’acide
sulfurique
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TEMPERATURE
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D’une manière générale, les
réactions chimiques sont fortement accélérées
par l’élévation de la température. Le pouvoir
entartrant et corrosif de l’eau est déterminé par
la température la plus élevée à laquelle elle a
été portée.
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TRAITEMENT ANODIQUE
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On peut réduire la vitesse de corrosion en
augmentant la polarisation anodique. L’exemple typique de ce
procédé est la passivation. Il s’agit de
former une couche protectrice, en général un oxyde ou un
hydroxyde, à la surface du métal.
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TRAITEMENT CATHODIQUE
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À toute dissolution du métal en
solution correspond une réaction cathodique qui, en
général, est une réduction de l’hydrogène
ou de l’oxygène dissous. Il convient donc, pour limiter
l’intensité du courant de corrosion, d’abaisser le
potentiel de dissolution à une valeur inférieure ou
égale à celle du potentiel d’équilibre du
métal considéré ou d’augmenter la surtension
de la réaction cathodique.Un type de protection cathodique,
appelé également protection par électrode
sacrifiée, consiste à couvrir le métal d’un
revêtement anodique; l’exemple classique est celui de la
galvanisation du fer. La présence de fissures dans ces
revêtements n’est pas dangereuse dans la mesure où
le métal sous- jacent joue le rôle de
cathodeMais ces revêtements ont pour
inconvénient de se détériorer avec le temps. En
outre, les réactions cathodiques locales peuvent avoir des
conséquences néfastes pour les propriétés
mécaniques du métal. L’hydrogène introduit
dans les aciers pauvres en carbone provoque en effet une
fragilisation d’autant plus importante qu’ils sont sous
contrainte.
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VITESSE D’ECOULEMENT DE
L’EAU
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Dans les conduites, la vitesse
d’écoulement a une influence sur l’action
corrosive de l’eau et des agents qu’elle transporte.
Toujours tenir compte des vitesses maximales indiquées par les
associations professionnelles et /ou les normes. Les plus
exposées sont les conduites en cuivre ou en matière
plastique.
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ZINC
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Métal d’un blanc bleuté, peu
altérable. Fond à 419°C. Sa résistance aux
actions d’une atmosphère tient à la formation
d’une couche protectrice de sels basiques. Les produits
alcalins attaquent le zinc (chaux, ciment), ainsi que l’eau
distillée et les eaux trop douces pouvant favoriser la
passivation.
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