Parmi les ouvrages d'art présents sur le
réseau routier, les tunnels se singularisent par la
présence forte d'équipements ; certains sont
destinés à assurer une exploitation sûre dans le
cadre d'un fonctionnement normal d'autres sont mis en place pour
permettre la protection et l'évacuation des usagers et
l'intervention des services de secours, en cas d'incident ou
d'accident.
Selon la nature même de l'équipement,
une part plus ou moins importante des matériels mis en
œuvre est située dans le tunnel proprement dit. Dans cet
espace, la pollution due au passage des véhicules est
importante ; elle peut se manifester sous forme de gaz,
d'aérosols et de particules. Ces polluants provoquent, dans
certains cas, une corrosion importante des métaux ; les
dégradations qui peuvent alors se manifester sont de deux
types : soit elles concernent la sécurité, c'est le cas
où un équipement peut chuter sur l'espace
réservé à la circulation et causer un accident, soit
elles conduisent à une perte de fonctionnalités de
l'équipement ce qui oblige alors le maître d'ouvrage
à réinvestir dans des équipements qui sont très
loin d'avoir atteint leur limite de durée de vie.
Il convient donc de choisir les protections les
plus efficaces pour assurer une pérennité convenable des
équipements. Toutefois, il ne faut pas tomber dans
l'excès inverse, celui consistant à protéger
beaucoup plus que ce qui est réellement nécessaire.
L'idéal à atteindre c'est de mettre en place une
protection contre la corrosion qui garantira que, pour un tunnel
donné, la pérennité des parties métalliques
d'un équipement sera assurée sur la durée de vie de
l'équipement complet.