2.1 Cas des sables
Le comportement des sables peut être résumé par les schémas suivants. La densité relative est un paramètre clé. Pour qu’un sable présente des risques de liquéfaction il doit être saturé et peu dense. Le comportement du sable est essentiellement régi par les surpressions interstitielles qui se développent au cours des cycles. Lorsque les pressions interstitielles sont égales à la contrainte en place, le cisaillement devient nul et il y a liquéfaction.
Comportement des sables
Dans le cas de pentes et de barrages en terre cette liquéfaction peut être un premier temps contenue dans les couches profondes et lors du rééquilibrage des pressions une liquéfaction entraînant la rupture peut se produire dans des couches supérieures, plusieurs heures après le séisme. (Seed et al., 1977).
Le concept de mobilitécyclique interprète la perte de résistance du sable soumis à une sollicitation cyclique comme une translation de son chemin de contrainte vers l’origine du fait de la diminution de la contrainte moyenne p’. Cette translation est perturbée et accélérée par la proximité de la droite caractéristique. Il y a alors grande déformation qui peut être qualifiée de rupture. Suivant la forme des courbes effort - déformation on peut mettre aussi en évidence une condition de liquéfaction limitée.  (Finn, 1982)
Le pré - cisaillement des sols, surtout présent dans les pentes, modifie les valeurs obtenues dans des essais cycliques centrés. (voir paragraphe suivant)
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Le glissement dans la ville d'Anchorage est du à la liquéfaction d'une couche peu dense.
La ville est "partie" vers la mer comme le montre la photo suivante (Time Life)
 
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La zone glissée fait 300m de profondeur sur plus d'un kilomètre
 
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Le volcan de sable est aussi une manifestation d'une liquéfaction et est expliquée sur le schéma suivant.
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