Le comportement des
sables peut être résumé par les schémas
suivants. La densité relative est un paramètre clé.
Pour qu’un sable présente des risques de
liquéfaction il doit être saturé et peu dense. Le
comportement du sable est essentiellement régi par les
surpressions interstitielles qui se développent au cours des
cycles. Lorsque les pressions interstitielles sont égales
à la contrainte en place, le cisaillement devient nul et il y
a liquéfaction.
Comportement
des sables
Dans le cas de
pentes et de barrages en terre cette liquéfaction peut
être un premier temps contenue dans les couches profondes et
lors du rééquilibrage des pressions une liquéfaction
entraînant la rupture peut se produire dans des couches
supérieures, plusieurs heures après le séisme. (Seed
et al., 1977).
Le concept de
mobilitécyclique interprète la perte de résistance
du sable soumis à une sollicitation cyclique comme une
translation de son chemin de contrainte vers l’origine du
fait de la diminution de la contrainte moyenne p’. Cette
translation est perturbée et accélérée par la
proximité de la droite caractéristique. Il y a alors
grande déformation qui peut être qualifiée de
rupture. Suivant la forme des courbes effort - déformation on
peut mettre aussi en évidence une condition de
liquéfaction limitée. (Finn, 1982)
Le pré -
cisaillement des sols, surtout présent dans les pentes,
modifie les valeurs obtenues dans des essais cycliques
centrés. (voir paragraphe suivant)
Le glissement dans la ville d'Anchorage est du
à la liquéfaction d'une couche peu dense.
La ville est "partie" vers la mer comme le
montre la photo suivante (Time Life)
La zone glissée fait 300m de profondeur
sur plus d'un kilomètre
Le volcan de sable est aussi une
manifestation d'une liquéfaction et est expliquée sur le
schéma suivant.