En 1965 Newmark
propose une méthode d’intégration permettant
d’évaluer le déplacement final lors d’un
séisme d’une masse de sol en rupture plane. Pour cela il
calcule l’accélération critique, au-delà de
laquelle le bloc se met en mouvement, intègre son
déplacement pendant la durée où
l’accélération reste supérieure à
l’accélération critique et itère sur chacun
des cycles du séisme. En 1973 Sarma introduit dans sa
méthode des blocs qui fournit l’accélération
critique, une accélération sismique rectangulaire,
triangulaire ou sinusoïdale. La confrontation avec des
données naturelles montre que suivant l’intensité
du séisme il faut prendre des pulsations rectangulaires pour
les faibles séismes, sinusoïdale puis triangulaire pour
les séismes induisant une accélération voisine de
l’accélération critique. En 1978, Makdisi et Seed
étendent le calcul de Sarma aux ruptures circulaires et
tiennent compte de la distribution de
l’accélération définie par Seed. En 1982, Chug
reformule une méthode de stabilité en rupture quelconque
et prenant en compte les efforts sismiques dans les équations
de stabilité intègre le déplacement.
Ces méthodes
sont cependant trop contraintes par des hypothèses
simplificatrices et ne tiennent pas compte de
l’évolution du comportement des matériaux. Elles
ont bien été utilisées mais cèdent le pas
devant les méthodes aux éléments fini