Désordres des dispositifs d'étanchéité, drainage et assainissement
Désordres des drains d'intrados
Informations complémentaires
Ces dispositifs, mis en place à l’intrados, concernent uniquement les tunnels conçus sans étanchéité extrados, pour pallier les problèmes liés aux arrivées d'eau préjudiciables à l'exploitation. Ils sont mis en place généralement après la construction, sur les joints entre anneaux ou sur certaines fissures.
Par ordre chronologique d'apparition, on peut citer :
1. Les barbacanes en maçonnerie.
2. Les forages drainants (tubés ou non) en piédroits.
3. Les pontages collés sur les joints de bétonnage ou sur des fissures.
4. Les saignées dans le revêtement (demi coquilles de type ALIVA et mortier de cachetage, perfectionnés par la suite par un isolant thermique).
5. Les saignées sciées recevant un profilé drainant amovible (traitement des joints de bétonnage).
graphicest détruite par le gel et engorgée
Description (aspect visuel du désordre)
Blessures, décollements, arrachements, colmatages, fuites.
Méthodes d’examen
Examen visuel.
Il faut s'assurer que les eaux captées s'écoulent bien jusqu'au collecteur et que celui-ci n'est pas engorgé.
Paramètres à relever
Exutoires des fuites – linéaire humide du joint – à la faveur de décollements, rechercher un éventuel engorgement par la calcite ou des fines – hauteur d’arrachement par les poids-lourds.
Désordres ou défauts associés à rechercher
Altérations du support.
Origines, causes possibles, facteurs aggravants
Mauvaise réalisation – terrain ou revêtement altéré amenant des fines – eau incrustante.
Causes accidentelles.
Drain sous-dimensionné – périodes de gel prononcé.
Conséquences, évolutions possibles
Aucune pour la structure, mais gêne à l’exploitation.
Dangers pour les usagers
Eau (ou glace) sur la chaussée.Risques pour lestructures
Altération localement plus rapide.
Surveillance
Examen visuel.
Remèdes
Réfection complète du drain.
Observations
Désordres des drains et caniveaux d'extrados
Informations complémentaires
Ce type de drain (ou caniveau) concerne les tunnels munis d'une étanchéité extrados totale au dessus du niveau des banquettes. Il est destiné à capter l'eau détournée par la feuille d’étanchéité extrados et à la ramener à un collecteur. Il est incorporé dans les banquettes de la voûte et à un niveau inférieur à la chaussée finie (de l’ordre de 1 m). Il n’est accessible pour curage qu’au droit des niches aménagées à cet effet dans les piédroits; un branchement au collecteur principal existe dans chacune d’elles. Suivant l'âge du tunnel, il peut être constitué par des drains en PVC renforcés, en polyéthylène ou par un caniveau recouvert de dallettes en béton ou de tuiles métalliques drainantes. Son examen sort du cadre de l'inspection détaillée classique; il ne peut être réalisé que par vidéo-endoscopie, opération sous traitée à des entreprises spécialisées.
Défauts et désordres courants
Ils sont mis en évidence par les video-endoscopies.
Malfaçons de chantier, négligences :
en drains PVC: écrasement accidentel lors du bétonnage de la banquette: anciens dispositifs par drains « agricoles » trop fragiles (années 1980) abandonnés au profit des caniveaux coffrés;
en caniveaux coffrés: décalages verticaux et horizontaux lors du coffrage formant barrages, corps étrangers de toute nature, fortes variations de sections, basculement des tuiles métalliques ou des dallots de couverture, coffrages oubliés obturant totalement le drain: au total, ces défauts ou malfaçons représentent 50% des dysfonctionnements.
ographicupe d'un caniveau drainant en base de feuille d'étanchéité
Description (aspect visuel du désordre)
Concrétionnement par de la calcite ou engorgement par des fines (visible au droit des niches de piédroits).
Ecrasement des drains circulaires (visible uniquement par endoscopie).
Méthodes d’examen
Lors de l'IDP, s'astreindre à une observation des exutoires et de leur état d'engorgement. On peut ainsi arriver à découvrir
un problème et cerner sa répartition dans le tunnel.
Paramètres à relever
Nature du remplissage visible (concrétions de calcite dure, dépots et débris divers) – quantité (réduction de la section du drain).
Désordres ou défauts associés à rechercher
Humidité locale anormale.
Origines, causes possibles, facteurs aggravants
Le concrétionnement peut avoir 2 origines (non exclusives l'une de l'autre):
eau naturellement chargée en carbonates (massifs calcaires);
eau s'étant enrichie en carbonates par lessivage des bétons du soutènement (tunnels récents).
Les dysfonctionnements des drains résultent souvent de malfaçons ou de négligences à la réalisation.
Conséquences, évolutions possibles
Mises en charge locale, humidité apparente en partie circulée.
Perte de la fonctionnalité.
Dangers pour les usagers
Aucun.ques pour les structures
Surveillance
Examens périodiques aux débouchés.
Vidéo-endoscopie à la faveur des opérations d'entretien spécialisé.
Remèdes
Curages à l'eau sous pression, curage renforcé à la fraise.
Réalisation d'un nouveau drain contournant la zone obturée (opération lourde parfois nécessaire)
Observations
Désordres des drains de chaussée
Informations complémentaires
Les drains de chaussée, longitudinaux et / ou en épis, sont mis en place dans la fondation de la chaussée, et enrobés de bétons poreux. Ils sont destinés à capter les eaux basses et les renvoyer à un collecteur.
Ils ne sont plus visibles sauf à leur débouché dans un regard donnant accès au collecteur principal. Au nombre de 1 ou 2 , ils sont le plus souvent longitudinaux, et parfois complétés par des drains en épis. Ils sont situés entre 0,5 et 1 m sous la chaussée finie.
Principe d'investigation
Localiser exactement les différents drains, collecteurs, conduites à l’aide des plans d’exécution.
S'astreindre (avec l'accord et l'aide de l'exploitant) à soulever tous les tampons, dalles, permettant une observation des exutoires et de leur état d'engorgement. On peut ainsi arriver à découvrir un problème et cerner sa répartition dans le tunnel. Toute humidité en chaussée (et ne provenant pas de la voûte) doit faire suspecter un engorgement de drains profonds.
Principaux désordres
Ce type de drain capte une partie des eaux qui percolent au travers des bétons maigres (drainants et autres) présents dans les fondations des chaussées. Elles s'enrichissent en bicarbonate dissous (provenant de la chaux des bétons), lequel se dépose immédiatement sous forme de carbonate (calcite) à son arrivée dans le drain. Le dépôt sera plus important si les eaux sont déjà issues d'un massif à dominante calcaire.
Ces drains de faible diamètre (100 à 150 mm) peuvent se colmater très rapidement. Ils n'ont pas toujours été conçus pour être curés périodiquement.
Le concrétionnement calcaire représente 75% des dysfonctionnements, le reste étant dû à des dépôts divers. Caniveau
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Description (aspect visuel du désordre)
Humidité en chaussée non liée à des venues d'eau de la voûte.
Engorgement, écrasement ou rupture des drains circulaires (visible uniquement par endoscopie quand elle est possible).
Méthodes d’examen
Lors de l'IDP, tenter d'examiner leurs exutoires s'ils sont accessibles (état d'engorgement).
Paramètres à relever
Nature du remplissage visible à leur débouché dans les regards (concrétions de calcite dure, dépots divers) – quantité (réduction de la section du drain).
Surface de chaussée affectée par l'humidité (noter les PM).
En chaussée souple: exutoires apparents (ponctuels ou diffus).
En chaussée rigide (BAC): exutoires reflétant la fissuration, jets d'eau en pression.
Désordres ou défauts associés à rechercher
Types de désordres affectant la chaussée (fissures, bombements, tassements...).
Origines, causes possibles, facteurs aggravants
Charge minérale des eaux , soit naturelle, soit acquise à la traversée des bétons poreux enrobant les drains.
Conséquences, évolutions possibles
Mises en charge locale, humidité apparente, dégradation des couches de chaussée par remontées d'eau.
Perte de la fonctionnalité.
Dangers pour les usagers
Chaussée localement humide (avec risque de verglas aux entrées).
Surveillance
Examen visuel (surveillance continue) – noter les PM des résurgences et leurs déplacements éventuels.
Vidéo-endoscopie à la faveur des opérations d'entretien spécialisé.
Remèdes
Nettoyage haute pression – hydro curage (quand ces drains sont accessibles, ce qui est rarement le cas).
Réalisation d'un nouveau drain contournant la zone obturée (opération lourde parfois nécessaire).
Observations
Jusqu'à présent, les drains de chaussée ne sont pas conçus pour être tous accessibles et curables.
Voir aussi fiche 1 (Concrétions).
Désordres de feuilles d'étanchéité
Informations complémentaires
Les feuilles d’étanchéité en PVC thermo-soudé et spitées au support sont destinées, dans les tunnels modernes, à éviter aux eaux du massif de venir au contact du revêtement principal. Des désordres comme des venues d'eau, mais aussi des zones sonnant le creux sont apparus au sein des anneaux de béton coffré. Ils peuvent avoir pour origine:
une feuille posée trop «lâche» (densité insuffisante de points de fixation): la montée du béton dans le coffrage provoque la formation de plis qui peuvent se rapprocher du coffrage et générer une zone sonnant le creux très locale;
une feuille posée trop «tendue»: la montée du béton dans le coffrage au droit de hors profils tend la feuille au delà de sa limite d'élasticité; le béton passe derrière la feuille déchirée, la rabattant parfois contre le coffrage ou à proximité immédiate de celui-ci (quelques mm ou cm); on aura dans ce cas une zone sonnant le creux de grande étendue (1 à 40 m2 parfois) ;
un objet métallique non recépé amorçant la déchirure de la feuille.
Une fois la voûte décoffrée, la feuille échappe à tout contrôle a posteriori, sauf si pour une raison accidentelle quelconque, elle se trouve ramenée à l'intrados, et visible au décoffrage.
Suivant la méthode de fixation et la conduite du chantier, la feuille blessée ou déplacée, va créer des discontinuités anormales au sein du béton, voire affaiblir localement un anneau.
Ces configurations locales sont susceptibles, à moyen ou long terme, d'accélérer le vieillissement de la structure, que la feuille soit percée ou non.
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Description (aspect visuel du désordre)
Visibles : la feuille PVC apparait à l'intrados au décoffrage de l'anneau sur une surface variable (de 0.5 dm 2 à plus de 1m2).
Elle est parfois blessée.
Invisibles: une zone de béton coffré sonnant le creux peut être l'indice d'un déplacement de la feuille, d'une déchirure ou d'un
pli ; il existe donc une discontinuité (assimilable à un vide) au sein du béton de l'anneau.
Méthodes d’examen
Auscultation marteau systématique de l'ensemble de l'intrados, même si aucun défaut n'est visible.
Auscultation radar, permettant en outre de mettre en évidence des objets situés à plus grande profondeur (cintres).
Paramètres à relever
Surface des zones affectées.
Désordres ou défauts associés à rechercher
Venues d'eau, fissures humides, fissures d'ouverture et de tracé anormaux, faïençage très prononcé et local.
Origines, causes possibles, facteurs aggravants
La montée du béton dans le coffrage plaque en principe la feuille au support; les désordres apparaissent en cas de feuille trop ou
pas assez tendue entre ses fixations.
Conséquences, évolutions possibles
La présence d'une discontinuité dont la position est aléatoire dans l'épaisseur du revêtement peut conduire à un comportement
anormal de celui-ci à long terme.
Dangers pour les usagers
Aucun.
Risques pour les structures
Vieillissement accéléré - désordres supplémentaires si l'eau est présente très près de l'intrados (gel prolongé).
Surveillance
Surveiller l'apparition de venues d'eau en plein anneau béton.
Remèdes
Feuille apparente : la réparation est faite pendant le chantier (piquage, reconstitution de l'étanchéité, ragréage).
Feuille invisible : aucun tant qu'un désordre n'est pas décelé.
Observations
Désordres des tôles parapluie
Informations complémentaires
L'appellation générique de tôle parapluie englobe des dispositifs en tôle galvanisée, en fibro-ciment ou en plastique. Ils sont constitués d’éléments minces, le plus souvent ondulés et cintrés au rayon de l’intrados, fixés à la voûte par l’intermédiaire de lisses ancrées dans le revêtement. Les tôles sont rarement fixées contre la voûte. L'espace annulaire est au moins de 5 cm.
Ce procédé déjà ancien est encore utilisé dans de nombreux tunnels dans les zones de calotte les plus humides ; il permet de supprimer les venues d’eau sur la chaussée en les renvoyant sur les cotés. Outre leur vulnérabilité, les tôles ont l’inconvénient de masquer certains désordres liés à l’humidité. En cas de doute sur la stabilité du revêtement (ou de l'excavation), tout examen nécessitera la dépose d’une ou plusieurs tôles.
On note la perte d'un élémgraphicent métallique,si que la rupture des ancrages
Panneaux en fibro-ciment.note l'oxydation importante des lisses de soutien, et la rupture d'une fixation
Désordres des tôles parapluie
Description (aspect visuel du désordre)
Déformation ou déchirure due à des chocs.
Perforation par oxydation, rupture des fixations sur les lisses, rupture des ancrages de lisses par corrosion.
Méthodes d’examen
Examen visuel – vérifier à la main un battement éventuel des éléments de tôles.
Observer l'espace entre tôles et revêtement (ou rocher).
Paramètres à relever
Degré d’oxydation des ancrages et des lisses (perte de métal).
Degré d’oxydation des tôles (perte de galvanisation) ou d'altération (autres matériaux).
Mauvais alignement ou recouvrement des ondes (tôles ondulées).
Désordres ou défauts associés à rechercher
Présence de matériaux tombés surchargeant leur extrados (volumes à estimer au ml).
Altération du revêtement, venues d'eau extrados.
Origines, causes possibles, facteurs aggravants
Permanentes (altérations diverses) ou accidentelles (chocs).
Faible gabarit de l'ouvrage (chocs de PL) – ancienneté des dispositifs (corrosion).
Conséquences, évolutions possibles
Perte d'accrochage des tôles conduisant à leur battement voire à la chute d'élements.
Venues d'eau sur la chaussée.
Dangers pour les usagers
Dommages aux véhicules de grand gabarit – risque consécutif à des chutes d'élements.
Risques pour les structures
Ruine progressive du dispositif.
Surveillance
Examen visuel.
Remèdes
Remplacement des éléments, voire des lisses et ancrages.
Observations
Désordres des cuvelages d'étanchéité
Description (aspect visuel du désordre)
Cloques de décollement sous pression – éclatement des cloques sous l'effet de la pression ou du gel. Après quelques années, le produit perd sa souplesse et devient fragile. Concrétions au droit des blessures du film étanche.
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Méthodes d’examen
Examen visuel.
Paramètres à relever
Y a-t-il de l'eau en pression dans les cloques?
Désordres ou défauts associés à rechercher
Altération du support au droit des blessures du film.
Origines, causes possibles, facteurs aggravants
L'eau du massif parvenant à l'intrados est piégée par le film étanche.
Décollement, mise en pression, éclatement sous l'effet de fortes charges d'eau – effet du gel prépondérant sur le décollement.
Conséquences, évolutions possibles
Réapparition des venues d'eau et des concrétions – parement sale.
Dangers pour les usagers
Aucun sur du béton – en maçonneries, dégradation du support éventuellement plus prononcée.ques pour les structures
Altération plus rapide du support du fait de la saturation permanente à l'arrière du film.
Surveillance
Visuelle.
Remèdes
Nettoyage sous pression – enlèvement des parties de cuvelage très abîmées.
Recherche d'une autre solution ponctuelle ou globale suivant l'étendue et les débits.
Observations
Désordres des enduits minces
Informations complémentaires
Les enduits sont des revêtements minces de mortier (1 à 3 cm) mis en place après la construction de la voûte afin d'assurer une certaine étanchéité, ou beaucoup plus tard à titre curatif, sur un revêtement présentant une trop forte humidité ou une altération anormalement rapide.
Leur formulation riche en ciment leur confère une grande compacité (module élevé) et une certaine imperméabilité (adjuvants hydrofuges).
Plusieurs désordres peuvent les affecter :
perte progressive d'adhérence au support, due à sa mauvaise qualité, à l'action des eaux bloquées par l'enduit, à la « respiration » thermique de la voûte (déformations saisonnières cycliques), à l'action du gel ;
fissuration de l'enduit dont la rigidité ou le comportement thermique sont différents de ceux du support ;
attaques chimiques internes du support générant des gonflements décollant l'enduit;
chute sous forme de plaques, les enduits n'étant généralement pas armés. Lorsqu'ils le sont, souvent par des grillages fins, ceux-ci sont complètement oxydés.
En se décollant, les enduits peuvent «emporter» une partie du support altéré, augmentant ainsi la masse susceptible de tomber.
Leur auscultation rapprochée demande donc certaines précautions.
Enduit tombé (voûues de tunnel canal) Enduit sur béton ancien, fissuré et décollé
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Description (aspect visuel du désordre)
Défaut d’adhérence au support (zones sonnant le creux).
Fissuration particulière de type faïençage.
Cloquage et/ou chute de parties d’enduit.
Méthodes d’examen
Examen visuel, auscultation et investigation au marteau.
Paramètres à relever
Épaisseur moyenne de l’enduit – présence d’armatures ou de grillage – extension et position des zones sonnant creux – adhérence aux limites – présence d’instabilités localisées sur les faïençages – valeur du décollement de l’enduit encore en place au droit des chutes d'éléments.
Désordres ou défauts associés à rechercher
Venues d’eau ponctuelles – fissures de grande extension, ouvertes – mauvaise qualité du support et/ou de l’enduit.
Efflorescences blanches sur/sous l’enduit.
Origines, causes possibles, facteurs aggravants
Généralement plus riche en ciment que le support, et souvent destiné à l’étanchéité, l’enduit n’a pas la même inertie thermique
que le support, ce qui est source de décollements, rapidement aggravés par l’eau (ou le gel aux têtes).
Conséquences, évolutions possibles
Extension des décollements et cassure de l’enduit sous son propre poids.
Chute de plaques importantes, pouvant entrainer une partie du support par adhérence. ues pour uctes
Minimes pour le support.
Surveillance
Examen visuel – auscultation marteau.
Remèdes
Purges préventives si danger .
Reconstitution ou choix d'une solution différente.
Observations
Désordres des complexes isolants étanches
Informations complémentaires
Les complexes isolants et étanches ont été utilisés en réparation de tunnels situés en site froid. Constitués de plaques d’ETHAFOAM (3 à 5 cm) soudées ou collées bord à bord, fixées au massif par des boulons, ces procédés doivent assurer à la fois l’étanchéité aux venues d’eau et une isolation thermique empéchant la formation de glace à l’arrière. Ils sont protégés à l’intrados par des tôles parapluie (anti vandalisme et accrochage) ou par un revêtement de béton projeté et treillis soudé. Dans ce dernier cas, concernant deux tunnels inspectés, on a pu constater la réapparition de l’humidité; les causes peuvent être soit des malfaçons dans l’assemblage des plaques semi rigides, soit des défauts de collage localisés, soit des décollements sous l’effet de la projection du béton. Les inspections démontrent que l'étanchéité n'est jamais totalement assurée, ce qui nécessite des interventions d'étanchement ponctuelles (et difficiles) au fil du temps. Cette technique de réparation est actuellement remplacée par celle des coques auto-stables, qui garantissent une totale étanchéité.
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Isou treillis soudé et pction du béton Ouvrage fini après quelques années d'exploitation
Description (aspect visuel du désordre)
Le produit est invisible, caché par un revêtement final (tôles, béton projeté).
Le désordre principal est l'humidité qui apparait dans le revêtement ou en base de la protection.
Méthodes d’examen
Examen visuel.
Paramètres à relever
Localisation, densité, débit des venues d'eau.
Désordres ou défauts associés à rechercher
Fissuration (cas du béton projeté).
Origines, causes possibles, facteurs aggravants
Malfaçons à la pose – perforation accidentelle en cours de chantier.
Conséquences, évolutions possibles
Perte de la capacité étanche et du pouvoir d'isolation (dispositif installé généralement dans tunnels exposés à un gel
fort et prolongé).
Dangers pour les usagers
Formation de verglas au droit des fuites.
Risques pour les structures
Aucun en l'absence d'autres désordres.
Surveillance
Visuelle.
Remèdes
Étanchements ponctuels par injections.
Observations