Historique
Bien que datant des années 70, c'est avec l’évolution des performances informatiques dans les années 90 que les premiers algorithmes de traitement d’image ont connu leur essor. Le premier intérêt qu'ils offraient est de pouvoir limiter le nombre d’écrans de visualisation, en affichant automatiquement l’image concernée par un incident. Les premières expériences eurent lieu sur des portions d’autoroute à l’air libre et équipées de caméras.
L’application aux ouvrages souterrains s’accentua à la fin des années 90. En effet, bien des ouvrages, notamment les plus récents, présentaient la particularité d’être souvent pré équipés d’une installation de vidéo-surveillance. Il n’y avait donc qu’à ajouter les détecteurs associés aux caméras et le système de gestion.
En 1999, le drame du Mont Blanc mettait l’accent sur la nécessité de détecter le plus rapidement possible tout incident afin d'améliorer la rapidité de déclenchement des actions de secours. Aussi, la refonte de la circulaire n° 81-109 du 29 décembre 1981 qui était en cours, fut activée pour aboutir à la circulaire 2000-63 du 25 août 2000. Cette dernière s’accompagne de deux annexes, dont la seconde constitue l’instruction technique relative aux dispositions de sécurité dans les nouveaux tunnels routiers.
C’est cette dernière instruction qui oblige, suivant les cas et après études, à la mise en œuvre d’installation de détection automatique d‘incidents.