Dans les
tâches d’exploitation, il est possible de définir
plusieurs niveaux de surveillance pour un opérateur
:
• Le niveau de simple
surveillance : c’est le degré courant
d’exploitation lorsque les conditions de circulation sont
fluides, sans aucune perturbation.
• Le niveau d’éveil :
à ce degré d’exploitation, les conditions de
circulation ne sont pas altérées mais un
événement s’est produit et il peut s’en
suivre une perturbation, un incident ou un
accident.
• Le niveau d’alerte : ce
degré se produit suite à un événement et
nécessite une action corrective des services
d’intervention pour rétablir les conditions
« normales » de
circulation.
Pour
l’opérateur, il convient donc de pouvoir être
rapidement informé de l’apparition des
événements de nature à lui faire changer son niveau
de surveillance.
Avant
d’évaluer les moyens à mettre en œuvre pour
réaliser cette détection d’événement, il
faut considérer les différents types
d’événements pouvant
intervenir.
Une étude
menée par le CERTU a permis d’établir la
classification suivante :
- les
événements aléatoires et inopinés
;
- les
événements récurrents ;
- les
événements irréguliers mais
prévisibles.
Suivant ce
classement, l’événement constaté sera ou non
à détecter, et pourra être analysé de
façon différente. Une attention particulière sera
à porter sur la première classe qui paraît la plus
critique.
De plus, pour
chaque événement, il faut se poser les questions
suivantes :
- Comment
détecter cet événement ? Quelle est la
technologie disponible ?
- La localisation
est-elle à prendre en compte (position transversale ou
longitudinale - sur une zone couverte par une caméra ou sur
l’ensemble de l’ouvrage) ?
- Cet
événement est-il générateur d’incident
?
- Quelle est la
performance à exiger de cette détection
?
- Que fait-on
suite à une détection ?