7.1 Fissures chaussée
Les travaux de Lee et R M Faure  ont permit, en 1992, la caractérisation de l'état de fissuration d'une chaussée. De plus cette caractérisation ne nécessite aucun essais en laboratoire et est réalisée entièrement par traitement d'une image de la chaussée, prise à distance régulière par un appareil photo (ou une caméra) embarquée.
Ce traitement se déroule en  quatre étapes principales présentée ci-dessous. On part d'une image photo initiale de la chaussée
graphic
Image initiale de la chaussée
Prémière étape : on réalise trois opérations de fermeture successives ce qui permet d'obtenir l'image ci-dessous. Il y a éléimination des petits détails.
graphic
image obtenue après trois fermetures
Deuxième étape : on soustrait à l'image initiale l'image obtenue après les trois fermetures. On obtient donc le réseau de fissures, qui correspond aux petits détails (ou presque) sans avoir les ombres d'objets (poteaux, fils,  ) qu'une technique de gradient ne peut éliminer.
graphic
image résultats de image initiale - image obtenue après 3 fermetures
Troisième étape : on supprime les petits objets, (ici de moins de 20 pixels) pour garder les fissures de grand linéaire.
graphic
image après filtrage des petits objets
Quatrième partie : on réalise une squelettisation de l'image des fissures précédentes.
graphic
image après squelettisation
On compte le nombre de fissures, de ramifications pour faire une classification des images de façon à détecter les zones sans fissures, avec quelques fissures, fissurées et très fissurées. Une restitution cartographique permet d'identifier les zones où il faut intervenir d'urgence.