Une reconnaissance de tunnel bien conduite doit obéir aux règles suivantes :
- Les géologues
et géotechniciens chargés de l'étude doivent avoir l'expérience des travaux
souterrains et une bonne connaissance de la géologie et de l'hydrogéologie de
la région étudiée ; cette règle conduit dans la plupart des cas à faire
intervenir, sur un même projet, des géologues ayant une bonne connaissance de
la géologie régionale et des spécialistes de diverses disciplines :
hydrogéologues, tectoniciens, géophysiciens, mécaniciens des sols ou des
roches,...
- Ils doivent avoir connaissance de toutes les
contraintes liées au projet : sujétions à imposer au tracé, marges
d'implantation des têtes, environnement, présence ou projet de construction ou
d'ouvrage à proximité,…
- Ils doivent également être en étroite relation avec
les ingénieurs en charge du projet de manière à assurer une très bonne
adéquation entre les reconnaissances effectuées et les besoins des ingénieurs
pour la conception de l'ouvrage : géométrie, choix des méthodes,
dimensionnement du soutènement et du revêtement,…
- Des délais suffisants doivent être réservés par le
maître d'oeuvre à chaque phase de la procédure, de manière à ce que les
reconnaissances nécessaires à chaque phase puissent être réalisées en totalité.
Il faut souligner que, dans certains cas, ces délais peuvent être très longs
comme pour une galerie de reconnaissance, par exemple.
De plus, avant d’entamer la réalisation proprement dite d’un
tunnel, il est nécessaire de réaliser un certain nombre
de démarches préliminaires et donc d’effectuer
des reconnaissances préalables. Celles-ci sont reprises dans
la première section intitulée "Tunnels".
Le tracé est donc considéré comme déterminé.
Les méthodes de reconnaissances présentées dans cette section sont mises en oeuvre pour obtenir les caractéristiques
des matériaux qui seront rencontrés lors du creusement.
L'articulation de ce volet se retrouve sous différents points :
Ancienne version de Didactu :
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