Partenaires :
|
=>Reconnaissance \ essai in situ \ |
||||||||
Introduction
Considérations générales : Les renseignements tirés des sondages, et plus particulièrement des sondages carottés, sont fort précieux car ils permettent de voir la roche et de prélever des échantillons. Mais ils ne fournissent que des informations ponctuelles, en général insuffisantes. Ils ne permettent pas de repérer avec précision l'orientation des discontinuités dans les massifs rocheux, sauf par la mise en oeuvre d'un procédé minutieux d'orientation des carottes. Le nombre de sondages est limité car leur coût est élevé, surtout lorsque la couverture dépasse plusieurs centaines de mètres(de 50 €/ml pour des profondeurs de quelques dizaines de mètres à 225 €/ml pour des profondeurs de plusieurs centaines de mètres). L’exécution des sondages doit être envisagée en liaison étroite avec le levé géologique et les prospections géophysiques. Le recours aux sondages permet d’étalonner ou de préciser les résultats du levé de terrain et de la géophysique ou encore de renseigner sur la structure et la nature des terrains si le levé géologique et la géophysique n'ont pu être effectués ou encore permettre la confirmation des hypothèses concernant la structure du massif faites à partir du levé de surface. Les sondages carottés permettent de visualiser les terrains traversés, de préciser avec certitude leur disposition géométrique, d'effectuer un certain nombre d'essais de laboratoire et in situ (diagraphies, mesures de la perméabilité in situ, mesure des modules et des contraintes,…). Il convient en conséquence : de les implanter judicieusement après avoir tiré le plus possible d'informations de la géophysique et du levé de terrain ; de les "rentabiliser" au maximum en y effectuant, après concertation avec les projeteurs, tous les prélèvements et essais utiles pour les stades ultérieurs de la conception du projet. Il est des cas cependant où des sondages sont justifiés : étude de la stabilité des terrains aux têtes ; reconnaissance des sols pour un tunnel urbain peu profond (généralement de l'ordre de 50 m, au maximum la centaine de mètres) ; nécessité de connaître la nature de tous les terrains au-dessus du tunnel (projet n'intéressant que des sols, où il est nécessaire de connaître la mécanique et l'hydraulique de l'ensemble du massif) ; intérêt de reconnaître de manière détaillée une structure complexe à l'aide de diagraphies. Ils restent utilisés seuls quand on ne peut effectuer ni levé de surface ni géophysique, par exemple en zone très urbanisée ou encore en cas de natures de terrains non différenciables par géophysique. Néanmoins, suivant le but recherché, la profondeur du tunnel, les possibilités d'occupation du terrain, il peut être plus rentable d'effectuer une galerie de reconnaissance ou des puits. Lors d’un sondage, les mesures et observations suivantes permettront de mieux connaître l’environnement hydrogéologique. Durant l’exécution du forage, on mesure les pertes partielles ou totales du fluide de forage, des venues d’eau dans le forage, des traces de circulation d’eau repérées sur les carottes,… Après exécution, quand il y a des problèmes d'eau, les sondages doivent être équipés de piézomètres de façon systématique même s'ils n'ont pas été exécutés dans ce but précis, afin de préciser les niveaux de la ou des nappes, leur interdépendance éventuelle, la réaction aux agents atmosphériques,…Les caractéristiques des terrains (perméabilité) et de la nappe(extension, coefficient d’emmagasinement, transmissivité) seront quantifiées par des essais in situ . Géologiquement parlant, les sondages sont directement utilisés pour déterminer la nature du sol ou de la roche et le degré de fissuration des roches : relevé détaillé des carottes, détermination du RQD, photographies couleurs des caisses de carottes, interprétation de l’enregistrement des paramètres de forage,… |