Contraintes sur le revêtement
La mesure de la déformation d’ensemble du revêtement
(par exemple par des mesures de convergence sur plusieurs bases) renseigne
utilement sur son état de sollicitation.
Les pressions sur un revêtement peuvent être mesurées
par des cellules de pression totale placées entre le revêtement et le terrain.
Il s’agit de vérins plats remplis d’un fluide dont la pression est
transmise à un manomètre (type GLOETZL) ou à une corde vibrante (type
TELEMAC). La mise en place est délicate car il faut assurer un contact parfait
entre la cellule et les matériaux encaissants et l’appareil ne doit pas
perturber la répartition de pression sur le revêtement. En outre, il s’agit
d’une mesure locale qui est donc soumise à la nature discontinue du milieu.
Pour toutes ces raisons, les valeurs des pressions
obtenues sont souvent dispersées. Par contre l’intérêt réside dans le fait
que l’on peut suivre l’évolution de chaque mesure en fonction du temps.
Dans le cas d'extensomètres à corde vibrante de type
TELEMAC, il s’agit là de mesures de déformation sur des bases courtes.
Moyennant la connaissance du module de compressibilité du béton et au besoin
des corrections de retrait (pour un revêtement neuf en béton) ou de température,
il est possible d’en déduire la contrainte dans le revêtement.
extrait de [12]
A posteriori, la mesure de la contrainte dans le revêtement
est possible avec la méthode du vérin plat , mais il faut que cette contrainte
soit significative et que les plots soient scellés suffisamment profondément
car le retrait différentiel qui se produit entre la peau du béton et le cœur
perturbent la mesure. Cette méthode a également été utilisée dans des
moellons de revêtement anciens.
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